Rigidité, refroidissement cadavérique et pâleur
Ensuite, l’autre signe à tenir compte est le refroidissement cadavérique. En moyenne, le corps perd un degré par heure après le décès. Par contre, la peau refroidit plus rapidement.
Enfin, la présence de pâleurs se révèle être un signe fiable et immédiatement visible. Entre vingt minutes et deux heures suivant la mort, ces taches violettes et rougeâtres apparaissent. Et le sang s’étend sous la peau lorsque la circulation sanguine cesse.
Dans les 24 heures suivant la mort, tous ces phénomènes sont visibles. Avant de préparer un corps, les thanatopracteurs prennent en compte ces phénomènes, étant donné qu’ils sont souvent disposés à réaliser des massages sur les corps sans vie afin d’alléger les lividités présentes et réduire la rigidité. Ils sont même amenés à vérifier si le cadavre qu’ils ont à embaumer est vraiment mort. Il n’y a pas donc à s’inquiéter, mais il ne faut pas accélérer la date de l’enterrement.
Une situation d’exception
Heureusement, ce type de drame est très rare et exceptionnel, et se passe en général dans les pays en voie de développement, où les moyens médicaux sont insuffisants.
Au XIXe siècle, si on avait les moyens, il était totalement possible d’être enterré avec une cloche installée au-dessus de la tombe, rattachée par un fil afin de pouvoir prévenir les passants au cas où le défunt ressuscite.
Actuellement, avec les progrès de la technologie et de la science, le diagnostic peut être affiné et la marge d’erreur peut ainsi être réduite.
Dans les pays développés, la majorité des services d’urgence des établissements médicaux sont actuellement dotés d’électrocardiogrammes et d’électrocardioscopes, qui permettent de mesurer le battement cardiaque et de définir avec fiabilité si un individu est mort.
Vérifier le décès à l’aide des signes
Les signes dits négatifs
Les signes négatifs conditionnent l’absence de vie. Il s’agit de l’arrêt des battements cardiaques et de la respiration ainsi que la disparition du pouls. La pâleur de la peau et la non-réactivité des pupilles sont également à prendre en compte. Néanmoins, il faut préciser que ces signes peuvent tout à fait se rapprocher de ceux présentant un coma profond. De ce fait, il faut analyser d’autres paramètres.
Les signes dits positifs
Les signes positifs montrent le déclenchement du processus de décomposition du corps. Ils apparaissent dans la journée suivant la mort.
Des heures après le dernier souffle, la rigidité cadavérique survient et saisit le cou, la face et puis les membres.
Toutes les soixante minutes, la température physique interne va chuter avant d’atteindre la température ambiante.
Il y a aussi les taches, aux teintes violentes ou rouges, causées par l’abaissement du sang dans les tissus, survenant quelque vingt minutes suivant le décès.
Un ensemble de préventions
À part ces signes spécifiques, il faut savoir que l’on décède de plus en plus en milieu hospitalier, là où le personnel possède d’appareillages de pointe pour faire les examens nécessaires et vérifier les erreurs. On peut en citer les électrocardiogrammes, les encéphalogrammes, les électrocardioscopes, ce qui affine les résultats.
Et bien qu’on ne puisse pas faire un électrocardiogramme, il y a toutefois des indices qui n’induisent pas en erreur. Au lieu de se servir des signes négatifs de la vie, c’est-à-dire l’absence de respiration, l’absence de pouls et l’abrogation de tous les réflexes, les médecins peu méthodiques auraient dû préférablement prendre en compte les signes positifs du décès. Il y a également d’autres signes négatifs, comme la dilatation des pupilles et la pâleur de la peau, qui ne sont pas fiables.
Après tout, pour s’assurer de la mort d’une personne, les moyens ne manquent plus. Néanmoins, si l’inquiétude persiste, on peut refuser l’injection du liquide pour conserver le corps, qu’on privilégie tout simplement le nettoyage du corps, et qu’on organise l’enterrement six jours après le décès.
Il est fortement recommandé de parler de ces indications avec un conseiller funéraire, un médecin ou encore un assureur spécialisé, des professionnels qui pourront rassurer et orienter les décisions à prendre.
SOS DC : Une entreprise spécialisée dans le nettoyage et la désinfection de logement post mortem
Après la mort d’un proche, vous envisagez de nettoyer son logement, mais vous ne savez pas comment procéder ?
À cause des odeurs très déplaisantes causées par la présence du corps, l’identification du corps après quelques semaines peut compliquer la situation.
En plus, des zones tachées par le liquide et/ou le sang corporel dans l’habitation peuvent être aperçues après un décès naturel, un crime ou un suicide.
Le nettoyage post mortem demande des compétences aiguës. Faire le nettoyage soi-même s’avère donc impossible à moins qu’on ait le cœur bien fort.
En effet, faire appel à une entreprise de nettoyage spécialisée dans le nettoyage post mortem se révèle indispensable. Pour réaliser cette prestation, SOS DC a les qualifications nécessaires.
Durant le nettoyage, nos agents respectent plusieurs étapes :
o Port des EPI (masque, gants, combinaison, lunette, surchaussures) ;
o Désinsectisation de l’habitation ;
o Sécurisation de la zone souillée ;
o Débarras des déchets qui se trouvent sur la zone souillée ;
o Débarras des déchets infectants ;
o Nettoyage de la zone souillée ;
o Débarras des déchets et meubles à la demande du client ;
o Nettoyage intégral des autres parties de l’habitation ;
o Réception des travaux.