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Débarras après décès : ce qu’il faut savoir avant de vider votre maison suite à un décès.

Débarras après décès : ce qu’il faut savoir avant de vider votre maison suite à un décès.

Personne n’est habitué à vider une maison après un décès sans avoir appris les bases d’une telle opération. Raison de l’émission de ce billet consacré à un thème à la fois conceptuel et pratique. L’intérêt de ce dernier réside dans les différentes options offertes. Si la personne responsable de la mission veut s’occuper toute seule de différentes tâches, elle sera servie en lisant l’intégralité des conseils contenus dans les lignes ci-dessous. Au cas où elle voudrait faire appel à un professionnel, d’amples informations lui seront délivrées au fur et à mesure de sa lecture.

Ce qu’il faut faire au préalable

On ne vide pas une maison laissée par son propriétaire décédé comme on veut. Ainsi, il vous incombe, en tant que proche ou responsable des biens, d’observer quelques prérequis. Généralement, deux cas peuvent se présenter :
– mort du propriétaire à l’extérieur de sa maison ;
– mort du propriétaire dans sa propre maison.Pour le premier cas, un inventaire, couplé à un tri des affaires du défunt, est de mise. Sachant qu’un décès hors résidence n’entraine pas un dépouillement de ses affaires et effets personnels qui y sont restés. L’évaluation et le décompte de ces derniers vous reviennent donc à l’occasion. À noter que la présence d’un testament vous sera d’une grande utilité dans cette opération.Pour le second cas, une désinfection est recommandée en vue de chasser les composants pathogènes issus de la mort de ladite personne. Souvent, de telles bactéries surviennent après une effusion de sang. Pour éviter toute forme d’infection, il vous est recommandé de procéder au nettoyage de la maison, quitte à faire appel à des experts pour plus d’efficacité.Sinon, il existe toute une liste de tâches à effectuer avant de vider une maison. Normalement, vous avez à :
– sécuriser la maison ;
– rechercher les documents juridiques ;
– préparer la maison avant sa mise en vente ;
– etc.La sécurisation de la maison deviendra effective en changeant ses verrous. Ce procédé réduira le nombre de personnes ayant accès à l’intérieur du domicile du défunt, même si elles sont très proches de ce dernier, un gardien ou un livreur. Il sied également de ramasser les courriers contenus dans sa boîte aux lettres. Cela permet d’éviter l’expansion de la mauvaise nouvelle auprès de gens mal intentionnés voulant piller les biens de la personne morte.La recherche des documents financiers et juridiques lui appartenant peut s’avérer facile. Notez que ces pièces peuvent prendre plusieurs formes, physiques ou numériques, et se concrétisent par des actes de propriété, argent, papiers, contrats d’assurance… Dans l’idéal, vous devez les classer dans un endroit sûr en vue d’une remise à la personne concernée, notamment les héritiers directs.La présence ou l’absence de testament est aussi un facteur à prendre en compte pour le succès d’une telle mission. L’existence d’un tel document est propice à une transmission aisée des biens aux destinataires qui y sont mentionnés. À défaut d’instructions précises, laissez à l’exécuteur testamentaire et les bénéficiaires de choix de décider de l’avenir de la maison en question.En cas d’absence de testament, souvenez-vous des règles de succession ab intestat, lesquels suggèrent la vente du patrimoine immobilier suivie de la répartition de la somme obtenue entre les bénéficiaires, notamment les personnes considérées comme prioritaires d’héritage.

Notez bien que toutes les opérations entrant dans l’évidage d’une maison après un décès peuvent sembler ardues. Même sa mise en vente ne doit pas être sous-estimée puisque cela demande encore une préparation. Voici une petite liste de tâches pour l’occasion : gestion de vieux meubles, retrait des teintures murales, vérification du revêtement du sol, nettoyage ou remplacement de tapis…

Vider une maison soi-même

Si vous vous sentez en mesure de finaliser ce travail, seul(e), vous avez intérêt à considérer les points suivants :
– vente des biens du défunt
– gestion des biens dénués de valeurs (chez les entreprises de débarras) ;
– mise aux enchères de certains biens ;
– stockage d’une partie des biens ;
– etc.Cette histoire de vente de biens d’une personne décédée n’est pas chose aisée du tout. Plusieurs paramètres devront en effet entrer dans vos paramètres de choix, à savoir : les institutions à qui confier les ventes, les méthodes et canaux pour booster l’écoulement de ces derniers, etc.Dans de telles circonstances, vous avez plusieurs choix de méthodes de vente, notamment la délégation. Cela deviendra possible en contactant une entreprise spécialisée dans le dépôt-vente, un antiquaire, un brocanteur ou bien une société de débarras. Les canaux de vente non plus ne sont pas moindres puisque vous avez le choix entre internet, la maison du défunt ou les points de vente des professionnels cités ci-haut.Le recours à internet ne présentera aucune difficulté si vous avez l’habitude des annonces sur des sites adaptés comme Le Bon Coin. La décision de vendre les biens dans leur maison d’accueil vous évitera par ailleurs des contraintes de logistiques énormes. Le fait d’attirer des clients à vous accélèrera, d’ailleurs, l’écoulement des produits. En enfin, l’option remise de ces derniers à un professionnel de la vente comme l’antiquaire ou l’entreprise de débarras vous épargnera aussi des tâches ardues. Cette alternative s’accompagne toutefois d’un prélèvement de commission sur les prix de vente.Toujours dans cette optique de vide maison après un décès, vous vous buterez certainement à un problème de taille. Cela concerne le déblaiement des articles dépourvus de valeur marchande. Dans la plupart des cas, les habitués acheminent ce genre de bien vers les dépôts d’une entreprise de débarras. N’empêche qu’il existe des bibelots et meubles invendables qui n’auront d’autres finalités qu’intégrer votre garde-meuble ou celui d’un héritier.Tenez également compte des objets d’une valeur marchande élevée comme les œuvres d’art. Leur remise entre les mains d’un commissaire-priseur pour une éventuelle vente aux enchères est à prévoir. Pour ce qui est du calcul de ces prix, pensez à y inclure les frais d’intervention des autorités concernées et les frais de commissions relatifs aux biens adjugés.S’il y a une dernière chose, et non la moindre, à retenir, ce sont les obligations légales concernant les ventes. De coutume, vos prédécesseurs ont préféré se renseigner au niveau de la municipalité d’où se trouve la maison du défunt. De la sorte, ils ont pu justifier leur identité et leur affiliation avec ledit domicile. Bien évidemment, un formulaire doit être rempli pour finaliser ce processus.

Vider une maison en faisant appel à SOS DC

Plusieurs facteurs peuvent amener une personne responsable ou désignée à recourir aux services d’un professionnel dans le cadre d’une vide maison après un décès. Parmi eux se trouve la crainte d’une infection due à la présence d’éléments pathologiques dans cette demeure. Et comme ils sont invisibles à l’œil nu, l’intervention d’experts en matière de nettoyage semble plus appropriée.Vient par la suite le profil de l’ancien propriétaire de la maison. S’il affichait des habitudes nuisant à son image, comme la prise de drogues ou de produits toxiques, il vous sera difficile de finaliser une vente dans un futur proche. Cela justifie, encore une fois, l’appel à un professionnel pour le nettoyage et le débarras.

Un autre cas de figure est également à prendre en compte. Si l’occupant décédé n’était pas découvert juste après sa disparition, le nettoyage sera difficile dans la pratique. Un corps en décomposition laissera certainement des odeurs nauséabondes s’éparpiller dans la maison, sans compter les maladies associées.

L’avantage avec les entreprises spécialisées réside notamment dans la composition de l’équipe de nettoyage. Celle-ci peut en effet regrouper des techniciens formés et respectueux des réglementations relatives à l’hygiène.

L’autre atout de cette alternative est l’approche choisie pendant le nettoyage. Toujours, ces entreprises tiennent compte des normes de désinfection similaires à celles appliquées dans les établissements hospitaliers. Recours à des techniques idoines, utilisation d’équipements divers et remise de certificat complètent la liste des pratiques de ces professionnels.

Une fois le nettoyage terminé, la même entreprise pourra s’affairer au vide et débarras de maison. En s’appuyant sur un mode d’organisation bien rodé, elle pourra faire notamment :
– le tri des objets et meubles contenus dans la maison du défunt
– la gestion de la destination finale de ces biens.

L’attribution de toutes les opérations de tri ne témoigne pas automatiquement une manifestation d’incompétences de votre part. Ce choix évoque en fait votre volonté de gagner du temps.

Dans l’exécution de leur travail, les professionnels du débarras tablent sur un système de catégorisation très pointu. Les catégories les plus récurrentes sont :
– les affaires à conserver ;
– les objets et mobiliers à évacuer de la maison.

Bien sûr, d’autres variables seront rajoutées à ces deux variétés, entre autres la quantité et la qualité des objets. Cela aboutira à une logique de classification des objets en fonction de leur utilité (habits et chaussures, courriers, bibelots, ustensiles, produits de consommation, objets de souvenir ou de décoration…), de leur taille (petits et gros mobiliers), etc.

La suite des opérations consiste en un rangement méthodique des affaires du défunt suivi de le leur mise à disposition pour les chargés de récupération. Viennent ensuite les tâches liées à la gestion du mobilier. La première catégorie contient les gros mobiliers comme le lit, le canapé, etc. La seconde catégorie concerne les petits mobiliers comme les fauteuils, les cadres photo ou encore les luminaires.
Certes, une grande partie de ces objets et mobiliers sont difficiles à vendre ou à ranger, mais sachez que les entreprises expérimentées sauront vous éviter les tâches chronophages similaires.

Les erreurs à éviter

Comme il est impossible d’automatiser une vide maison après décès, en raison du caractère humain de l’ancien occupant, il n’est pas exempt d’erreurs. En voici quelques une à prendre en compte :
– ne pas faire d’inventaire ;
– s’approprier d’une chose à l’insu de tout le monde ;
– négliger la visite du notaire avant le déménagement ;
– escamoter l’estimation des objets de valeur ;
– bâcler les vides maisons ;
– etc.

En suivant la logique de cet article, vous conviendrez certainement à une mise en garde des futurs responsables de vide maison et débarras. Le premier point abordé concerne l’inventaire. Il est vrai que les cette opération demande plus de temps que prévu. Parfois, les ayant-droits établissent un calcul qui écarte les va-et-vient du notaire et du commissaire-priseur. Or, la tenue d’un inventaire est une chose tout à fait légale à conclure notamment par une consignation d’un des résultats dans un acte « authentique ».En second lieu, vous ne devez en aucun cas prélever un objet du lot sans que des personnes en soi témoin. Il se pourrait en effet que le défunt vous a promis une chose valeureuse et que la tentation de récupérer ce pactole, après sa disparition, vous tient. Malheureusement, ce geste est sanctionné par la loi : le recel successoral sera invoqué à l’occasion.Ensuite, la tentative d’outrepasser les services d’un notaire peut également vous passer par la tête, en tant que responsable de la succession d’un proche. Or, cette démarche s’accompagne souvent d’une série de décisions unilatérales renvoyant des fois à l’évasion fiscale. Si vous n’avez aucune idée de la gravité des choses, pensez à un objet assuré par le défunt contre le vol dont le traçage est facile à faire pour une compagnie d’assurance.La tendance à bâcler cette opération de vide maison occasionne également une absence d’estimation parcimonieuse des objets. Dans la logique des choses, ce sera le brocanteur du coin qui réalisera le maximum de bénéfice à défaut d’une bonne évaluation. Pour votre gouverne, sachez qu’il existe des services étatiques créés en vue d’une estimation orale ou à distance de biens en cas d’absence de commissaire-priseur.En dernier lieu, il convient de vous alarmer sur les vides maisons dites « sauvages ». Cette qualification est souvent attribuée à des pratiques négligeant les formalités requises au niveau de la mairie et le modus operandi en cours d’organisation de l’évènement. Or, il existe plusieurs détails à considérer le jour J comme la présence d’un binôme ou la surveillance des objets de grande valeur.

Débarras après décès : ce qu’il faut savoir avant de vider votre maison suite à un décès.

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