Faut-il déclarer aux acheteurs qu’une maison fût la scène d’un suicide ou d’une mort violente ?

Faut-il déclarer aux acheteurs qu’une maison fût la scène d’un suicide ou d’une mort violente ?

En ce moment, beaucoup de ménages procèdent à l’achat de leur résidence principale. En effet, bon nombre de familles françaises veulent avoir leur propre chez elles. D’ailleurs, le marché de l’immobilier est en pleine évolution actuellement en France. De plus en plus de logements sont mis en vente. Cependant, parmi ces derniers, il y a des maisons où des meurtres ou des suicides ont eu lieu. La question qui se pose est : est-ce que c’est bien d’évoquer à l’acheteur de telles situations ?

Quelles sont les obligations du vendeur au cours de la vente d’une maison ?

Que ce soit le vendeur ou l’acheteur, ces deux personnes ont chacune des obligations lors d’une vente d’un bien immobilier. Vous allez procéder à la vente d’un bien immobilier ? Sachez que vous êtes tenu à être légal envers les personnes qui vont acheter votre maison. En effet, vous devez proposer aux acheteurs un logement propre et de bonne qualité. Vous vous demandez peut-être ce que vous devez faire si la maison avait abrité un décès récemment. À cela s’ajoute le fait que la personne s’est suicidée. Sachez que de telles situations n’entravent guère à la qualité de la demeure. C’est pour cette raison que nous ne pouvons pas le classer dans ce que nous désignons par vice caché. Vous n’êtes pas, de ce fait, obligé de le dire à l’acheteur. Cependant, le fait de lui cacher cela pourrait vous tourmenter.

Faut-il être honnête lors d’une vente d’un logement ?

De nos jours, pour vendre une maison, beaucoup de gens font appel à des courtiers en immobilier. En effet, ces derniers constituent une aide précieuse pour conclure plus vite et de la meilleure façon la vente d’une maison. En travaillant avec un courtier, vous allez être amené à remplir un formulaire consistant en une déclaration du vendeur sur l’immeuble. Dans cette dernière, vous devez répondre à une question se rapportant aux événements qui se sont produits dans la maison. En effet, vous devez mentionner si un suicide s’est produit dans ce logement. Il en va de même en ce qui concerne une mort violente. Certaines personnes choisissent de ne pas répondre à cette question. D’autres mentent.

En agissant comme ces personnes, vous ne dites pas la vérité. Votre action induit ainsi les clients en erreur. Vos actions pourraient vous coûter cher dans la mesure où les acheteurs ont le droit de vous trainer en justice. Si vous voulez éviter de remplir ce formulaire, ne demandez pas à un courtier de vous aider dans la vente de votre maison. Toutefois, il se peut que les acheteurs aient des doutes ou des craintes. Ils vous posent ainsi des questions relatives à l’existence ou non d’un suicide ou d’une mort violente dans le logement. Là, vous n’avez pas le choix. Vous devez leur dire la vérité.

Quel est l’intérêt d’acheter d’un logement qui était la scène d’un crime ?

Depuis quelque temps, des entreprises spécialisées dans la vente de maisons « stigmatisées » ont fait leur apparition. Nous entendons par maisons stigmatisées, des appartements ou des logements ayant été considérés comme le lieu d’un crime ou d’un suicide. En effet, vendre de tels logements peut être une très bonne affaire. Cependant, dans la plupart des cas, les maisons où des crimes ont été commis laissent toujours des traces. Certains disent qu’elles sont hantées. Il y a ceux qui disent que ces maisons abritent des fantômes. C’est d’ailleurs pour cela que ce genre de logements reste inhabité pour un long moment.

Pour l’acheteur, la situation n’est pas souvent favorable pour le vendeur. En effet, les histoires que contient la maison peuvent diminuer sa valeur. Par contre pour l’acheteur, cela pourrait constituer une opportunité pour faire l’acquisition d’un bien moins cher. Puis, tout ce qui reste à faire est de procéder à la rénovation de la maison. En agissant ainsi, les futurs acquéreurs peuvent oublier l’histoire. Ils pourront avoir également une maison à leur image. Dans certaines situations, un changement de décoration pourrait transformer la demeure.

Quels sont les conseils utiles si vous envisagez d’acheter une maison qui était le terrain d’un suicide ou d’une mort violente ?

Comme tout investissement, l’achat d’une maison doit être bien préparé. En effet, vous devez prendre certaines précautions si vous voulez conclure une bonne affaire. La première chose que vous devez savoir est que le vendeur peut ne pas vous révéler la vérité en ce qui concerne l’historique de la maison. Effectivement, il peut ne pas vous dire que cette maison a connu un suicide ou une mort violente. Il a parfaitement le droit d’omettre de tels détails.

Vous aurez plus de chances d’avoir de plus amples informations sur ce sujet si le vendeur a fait appel à un courtier. Toutefois, si ce cas se présente, vous avez l’obligation de bien vérifier toutes les réponses données par le vendeur dans le formulaire de déclaration. Là, soyez attentif aux réponses évoquées dans la rubrique ou sections suicide.

Vous n’êtes pas trop intéressé par les maisons qualifiées de stigmatisées ? Vous ne souhaitez pas vivre dans de tels endroits ? Vous avez le droit de poser des questions assez particulières à la personne chargée de la vente du logement. Vous pourrez en faire de même avec le vendeur. Mais, le fait de mener une petite enquête auprès de vos futurs voisins est aussi une bonne technique pour connaitre l’histoire de la maison. Néanmoins, faites très attention lorsque vous allez leur poser vos questions. C’est la seule condition pour obtenir des réponses relatives à la réalité. En effet, ces personnes peuvent vous cacher aussi la vérité. Vous pourrez aussi être confronté à des personnes qui ne disposent d’aucune information sur la maison. Toutefois, si vos questions sont pertinentes, vous pourrez prendre connaissance d’informations vous permettant de vous décider en ce qui concerne l’achat de la maison. Vous pourrez aussi prendre une décision en fonction de la raison du suicide ou de la mort.

Faut-il déclarer aux acheteurs qu’une maison fût la scène d’un suicide ou d’une mort violente ?

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