Pourquoi réaliser la désinfection des chambres mortuaires ?
Le service mortuaire comprend différentes activités. Il y a la conservation des corps, présentations des corps ainsi que la salle d’autopsie. Les prestataires qu’ils soient privés ou publics offrent encore d’autres services. Chaque prestation comporte des niveaux de risques spécifiques. Il y a donc des exigences variées en matière d’hygiène. C’est l’établissement qui met en place les recommandations et les réglementations intérieures. Elles sont applicables à tous les intervenants internes et externes après la pénétration dans les salles.
Sur le plan légal, les chambres mortuaires ne s’appuient pas sur des lois particulières. D’ailleurs, il n’existe pas de textes régissant la chambre mortuaire. En revanche, il existe des aménagements spécifiques à respecter comme l’installation d’un ventilateur ou revêtement sol répondant à des normes. Le responsable du local est seulement tenu de protéger ses employés contre d’éventuelles contaminations. Ici, peu importe les causes de la mort, il est essentiel de redoubler d’efforts pour garantir un environnement de travail sain.
Plusieurs agents infectieux peuvent envahir la cellule réfrigérée. Il est notamment possible d’évoquer les hépatites B, C ou les maladies transmissibles. Un contact accidentel avec le sang du défunt peut conduire à ses pépins de santé. Aussi, la personne morte continue de sécréter des bactéries. Pourtant, la préparation du corps est une étape incontournable dans les chambres mortuaires. Il est donc hautement probable de s’exposer à des agents pathogènes.
Cela conduit les professionnels à porter des équipements de protection à l’exemple d’une surblouse ou un tablier plastifié. Il s’agira d’autant d’un moyen en vue de prémunir les proches de la personne décédée.
L’existence de l’arrêté du décret n° 2020-384 du 1er avril 2020 indique des limites concernant les opérations réalisables dans la salle mortuaire. Il est notamment interdit d’effectuer des soins de conservation à la suite d’une maladie infectieuse. Le Covid-19 rentre dans cette catégorie.
À quel moment opérer la désinfection des chambres mortuaires ?
La désinfection de la chambre mortuaire doit être exécutée régulièrement ou à titre ponctuel. Dans ce dernier cas de figure, la cérémonie de funérailles est réalisée auprès d’une adresse privée. Au contraire, l’acte devient régulier à la suite d’une opération sur le corps du défunt. L’équipe a par exemple réalisé la toilette mortuaire ou les soins de conservations. Dans cette circonstance, la planification est confiée au médecin légiste ou aux pompes funèbres.
Lors de l’acte, nos personnels qualifiés se déplaceront auprès de l’établissement. Ils seront munis de divers outillages. Les intervenants connaissent les enjeux de l’action et des risques infectieux. De plus, nous sommes formés pour aider les pompes funèbres dans cette procédure à caractère obligatoire. Diverses pièces sont concernées par le nettoyage. On mentionnera les locaux techniques, ou les salles de cérémonies.
Trois phases sont requises pour garantir de façon optimale la désinfection d’une chambre mortuaire. Il y a la phase d’inactivation. Il faut ensuite le nettoiement et l’antisepsie. Les deux techniques (nettoyage et désinfection) ont des vocations différentes. Le nettoyage se porte exclusivement sur les saletés visibles sur la surface d’un support. On pourra mentionner les poussières, les taches de produits sur le sol. En revanche, la pasteurisation vise à éliminer les bactéries, virus, ainsi que des germes.
Comment est réalisée la désinfection des chambres mortuaires ?
Les procédures dépendront de la pièce à traiter. Il sera d’autant nécessaire de considérer le taux de fréquentation de la salle. Dans la conservation des corps, les autorités judiciaires ou les ambulanciers pourront accéder à la partie. Bien entendu, il ne faut pas oublier les personnels de soin et les responsables des cultes. Elle est donc très fréquentée. À cet effet, l’entretien dans cet endroit doit être effectué entre chaque préparation de corps.
Dans une salle de conservation des corps, les nettoyeurs se focaliseront sur le chariot et les paillasses. Ils doivent encore porter leur attention sur la table. Le sol sera également soumis à aspersions quand il présente des souillures. L’usage d’un produit détergent est une exigence durant l’assainissement. À noter que le sol est résistant aux désinfectants. Selon les contingences, une désinfection complémentaire pourrait être sollicitée. Dans ce contexte, une solution alcoolique constitue une idée.
Dans la salle de présentation des corps, il y aura systématiquement un nettoyage et désinfection tous les jours. En exploitant la salle, vous êtes tenus d’incorporer une zone d’accueil. Le local fera aussi l’objet d’un entretien quotidien.
Les salles d’autopsie sont fréquentées par les légistes ou les enquêteurs à la suite d’un crime. Après l’autopsie, les équipements de protection sont encore à décontaminer. Pour cela, il est par exemple envisagé d’employer de l’eau de javel. Un entretien sera encore réalisé sur les véhicules sanitaires.
Quels sont les équipements à stériliser ?
La procédure de désinfection ne s’articule pas uniquement sur les différentes salles mortuaires. Il est également incontournable d’appliquer des traitements adaptés sur les instruments récemment utilisés. On peut citer les pinces de l’autopsie. Le principe reste le même. Mais il est envisagé de recourir à la stérilisation au lieu de la prophylaxie habituelle. La méthode consiste à reconditionner les matériaux. L’équipe pourrait d’autant placer des désodorisants sur les ventilateurs.
Pour le personnel, la préservation des risques infectieux réclame une phase de stérilisation par la chaleur à l’autoclave. Quand il n’est pas possible d’entamer la démarche, les outils seront trompés dans des bains désinfectants. Il est bon de savoir que les éléments chimiques restent dangereux lors de leur manipulation. Les agents sur le terrain feront alors preuve de prudence.
Les déchets sont envoyés auprès d’un centre d’incinération en atteignant une quantité précise. Mais avant cela, ils seront stockés dans des conteneurs plastiques. Ce dernier est imperforable. Quelques exemples de matériel peuvent être mentionnés à savoir les détritus piquants et tranchants. D’autres éléments demandent aussi des désinfections comme les poignées de porte et les matériels informatiques.